
Doux Platero trottinant, mon petit âne, qui tant de fois transporta mon âme - seulement mon âme !- par ces profonds chemins de figuiers de Barbarie, de mauves et de chèvrefeuilles : A toi, ce livre qui parle de toi, maintenant que tu peux le comprendre. Qu’il touche ton âme qui broute désormais au paradis, avec l’âme de nos paysages de Moguer, elle aussi , avec la tienne, est montée au ciel.
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Regarde, Platero, toutes ces roses qui partout tombent ; roses bleues, roses blanches, incolores... On dirait que le ciel...
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