
Inscrit sur le mur des masses invisibles, Un éclair gris sur les cimes fluides Qui m’élèvent sur les crêtes d’une haute portance, J’obéis à ma route dans la voix du vent Loin des rives immobiles qui déploient l’ocre et le vert.
Nul prédateur en ces espaces éternellement neufs, Seul un mouvement perpétuel et beau, Une portée aux lignes emmêlées, vierge de toute clé Où mon vol est une calligraphie instable, Ephémère de place en place, Jamais semblable mais fidèles aux airs.
Sous...
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