
La terre, quand nous la quitterons, ne sera plus qu'une poubelle pourrie, survolée d'engins, de poutrellesOn aura goudronné les mers, délité les plateauxBrûlé le ventJe la vois devant moi, présent ! Passer au passé des planètesNos os y resteront collés, sans commémorations, ni thrènesNous en avions pourtant respect, comme de tout moment vivant —Elle, dont nous faisions partie, cependant qu'Elle était en nous —Aussi gérions-nous nos forêts en hommes nés de leurs clairières (et jamais nous n'exigions plus que correspondant aux...
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