
Vertige et vénération
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Un jour d’été, à Rome, je marchais le long d’une avenue bordée d’arbres. Sur les côtés, au-delà d’un trottoir étroit, s’ouvraient les portails de nombreux jardins appartenant à de petites habitations. De ces jardins, ainsi que des arbres de l’avenue, s’exhalait un parfum intense, à la fois doux et amer. Des myriades de fleurs, certaines de couleur blanche, d’autres d’un rose vif presque rouge, en étaient la source. Elles s’accrochaient, depuis les arbustes, jusqu’aux portails, débordant des barreaux et...
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