
(...)
Je voudrais me glisser dans une forêt où les plantes se refermeraient
et s’étreindraient derrière nous, forêt nombre de fois centenaire, mais
elle reste à semer. C’est un chagrin d’avoir, dans sa courte vie, passé
à côté du feu avec des mains de pêcheur d’éponges. « Deux étincelles,
tes aïeules », raille l’alto du temps, sans compassion.L’automne !
Le parc compte ses arbres bien distincts. Celui-ci est roux
traditionnellement ; cet autre, fermant le chemin, est une bouillie
d’épines. Le rouge-gorge est arrivé, le...
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