mercredi 7 juillet 2021

VENTS... Extrait

  C’étaient de très grands vents en quête sur toutes pistes de ce monde, Sur toutes choses saisissables, parmi le monde entier des choses… Et d’éventer l’usure et la sécheresse au cœur des hommes investis, Voici qu’ils produisaient ce goût de paille et d’aromates, sur toutes places de nos villes, Comme au soulèvement des grandes dalles publiques. Et le cœur nous levait Aux bouches mortes des Offices. Et le dieu refluait des grands ouvrages de l’esprit. Car tout un siècle s’ébruitait dans la sécheresse de sa paille, parmi... [Lire la suite]
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lundi 22 juin 2020

TRISTAN CABRAL...HOMMAGE

les nuits d’été ferment si malqu’il suffirait que l’on se taisepour que nos mains soudainse remplissent d’étoiles... Tristan Cabral   .     À Tristan,       C'était un homme tendresse, une blessure, une déchirure,   le fils de l'absolu respect de la vie et d'une mémoire meurtrie. C'était cet enfant blessé au point zéro de sa jeunesse, écrasé par la folle croyance en ce possible-impossible qui avait écorné ses hiers et plus loin que la vie broyait les devenirs. C'était un homme frère... [Lire la suite]
samedi 11 janvier 2020

LA SENSURE OU LA PRIVATION DE SENS...

Bernard Noël, né en 1930, est un poète, écrivain, essayiste et critique d'art, nous l'avons rencontré à la cave littéraire de Villefontaine, où nous lui avons demandé de nous expliquer ce mot SENSURE, qu'il a crée dans les années 1970. En effet ce mot SENSURE nous paraît être un outil utile en 2019 et une arme opérante pour contrer l'injonction déferlante des pouvoirs, qui en plus d'exploiter économiques et socialement les populations des classes moyennes et pauvres veulent les rendre invisibles, veulent leur ôter les mots afin qu'ils... [Lire la suite]
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dimanche 17 mars 2019

PEUPLES MANIFESTANTS

 J'ai lu ton tweet mon camarade, suppôt des multinationales Putain mon vieux t'es mal tombé, tu m'en veux pas j'vais pas tweeterC'est bien tenté, bien essayé, avec tes potes collaborants Oui d'essayer de faire passer pour des fous les indépendantsJe suis du peuple travailleur, j'suis pas du show-biz à quatre pattesAvec moi les fils du labeur, ceux qui font pousser des tomatesCeux qui en ont marre de se faire baiser par les rois de l'intermédiairePar ces gens-là qui ne créent sûr autour d'eux que la misère Merci bien mon... [Lire la suite]
samedi 3 septembre 2016

I VERANI / LES PRINTEMPS

S’hè firmatu indè a mente, in lu dùbitu prisente Un frombu chi nimu un po pientà. Sò le matine impalidite di le prumesse fughjite Ch’un albore vene assulanà. Sò li populi in mossa  chi un temenu la fossa Sò li ghjorni è sò l’eternita Sò quelle ghjente schiffite, pronte à lampà le so vite Per un sognu un ansciu di sperà Quandu un basta a parolla  quandu si move la folla Quandu  l’ora hè sunata,  Avà.   Sò li muri d’una vita alzata Cum’un mughju cum’una parata.   Disfatte sò tandu l’offese i... [Lire la suite]
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mardi 21 juin 2016

DE KATEB YACINE A REZKI RABIA

L’hymne séducteur du clair de lune évacue les prières sans lumières des passions qui croquent du pain nu entre les actes d’une comédie du bonheur. Quand tout solitaire à la main veuve et vierge est en majesté sous le froc, toute amante désire être aux anges alors que le diable, grelottant d’envie sous les huiles, hue l’humour de se surprendre nu aussi. Quoi qu’en dise, le diable également s’implique de ses farces dans le jeu des proses et le vouloir d’aimer sous les aubes en fuites. Disons, qu’il sait faire causer l’airain sous les... [Lire la suite]
dimanche 7 février 2016

PEINTURE MON IVRESSE

Des affres descendent sur un nuage brouilleux et caressent le crâne du ciel les gouttes de pluie que m’offre l’eau du grand puits l’ange pleure sur mon épaule me dictant le vrai désir dès lors survole un dessin mon regard ivre d’air frais je plante mes griffes sur la surface du sécant tel un oiseau qui picore les grains d’espoir pour nourrir son envol et nous siffler sa survie je tiens la main de la plume par son encre pour graver une ombre en détresse écrire un paysage en pleurs je suis le châtaigner qui tord ses branches... [Lire la suite]
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vendredi 3 juillet 2015

ARAGON

Le pré d'argent près de Séville,L'armoise autour d'Alméria,Et les monts comme un jeu de quilles,Sur les collines de jonquilles,Ou Grenade s'agenouilla* [...]Ecoutez pleurer en vous-même,Les histoires du temps passé,Le grain terrible qu'elles sèment,Mûrit de poème en poème,Les révoltes recommencées. . LOUIS ARAGON .   Photographie Nathalie Magrez      
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