
On dit que ni les plantes, ni les sources, ni les oiseaux ne parlent,
Non plus la vague et ses grondements, ni les astres et leur brillance,
On le dit, mais c'est faux, car toujours quand je passe,
Ils murmurent et s'exclament:
- Voilà la folle rêvant
De l'éternel printemps de la vie et des champs,
Et déjà bien vite, bien vite, elle aura les cheveux blancs,
Et tremblante, gelée, elle voit que le givre couvre le champ.
- Il y a des cheveux blancs sur ma tête, et du givre dans les champs,
Mais je continue à...
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