vendredi 5 octobre 2018

QUE FAIRE ?

Fonder quelque choseDemeurer vivantBrûler à tes causesCourir en avantFonder l’amour mêmeEt l’homme nouveauNier le problèmeLancer des bateauxOuvrir une routeCueillir le grand ventDéfier le douteBrûler le gréementAtteindre la riveDébloquer le portDébarquer les vivresDébusquer la mortTricher sur les datesSauver la maisonAvancer sans cartePlaider la passionInventer de l’âmeGonfler les enjeuxTutoyer le drameRallumer le feuRenverser la tableNier le destinCroire dans ses fablesRetoucher la finRallumer de l’hommeSe laisser hantéRamener de... [Lire la suite]
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lundi 2 juillet 2018

CONCERTO POUR MAREES ET SILENCE...Extrait ( Revue )

       Dans ce bleu qui nous pousse vers Lorient         me revient de l'autre mer         un goût de sel et d'oursin         en ce mois d'août finissant         je me souviens d'une naissance accordée à l'aube         et d'un poète crucifié dans les caves d'une ville... [Lire la suite]
lundi 28 août 2017

UN BRASIER DE MOTS...Extrait

Je cherche la route vers un poème. Auriez-vous rencontré pour m'aider une chose poétique, une jacinthe perdue dans août, une jeune fille belle et nue endormie dans la source. Donnez-moi quelque chose qui m'emmène, si votre sein est beau, ouvrez votre corsage ou laissez-moi le déchirer, afin que je chante tout cela avec tout le lyrisme qui convient. Et j'en profiterai pour avoir de la joie en en baisant la pointe et pourquoi n'aller point tout au long de la peau jusqu'à faire l'amour. Faisons l'amour donc, faisons le poème de faire... [Lire la suite]
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vendredi 5 mai 2017

FAUTE DE MENEE

La question point au cœur de l’oiseau et il chante encore (opposé au silence, ne pouvant rester muet, de sa toute vibration au contraire, à tue-tête) la cantilène que les prophètes n’entendent pas, faute de trace en eux de ce qui est beau en ce monde. Pas davantage un seul instant il ne songe à l’exil bien que ce soit au cœur même du buisson qu’il habite, dût celui-ci flamber lui n’en sera pas aveuglé, ni son chant ne perdra sa capacité d’émergence dans le lent cataclysme de notre pandémonium. A l’aplomb, sous le sommet de son... [Lire la suite]
mardi 31 mai 2016

HERBES HERBES

herbes herbes à quels vents ployées coupées sur quel autel en longue mémoire de nos moissons la faux nos vies usées pierres mortes que plus un sel n’avive je regarde devant le futur libre de nous la route si étrange maintenant qui conduit nos paupières en ailleurs pays sauvage que nous aimions les ronces les étangs les bruyères abstraites le sablier je tremble et le seul néant entre nous rameute sa chiennerie on m’attend la porte est lourde la pousser m’illumine   .   FRANCIS ROYO   .   ... [Lire la suite]
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mardi 24 mai 2016

AMINA SAÏD...Extrait

Ils ont tant marché hommes femmes enfants à l'étroit dans le temps   personne ne peut dire quelle route s'ouvre   infinie aux voyageurs ... voyageurs sans retour  il nous faut une trêve   (dans le doute  la vérité se fait jour)   voyageurs sans retour  sur les routes profondes  de la parole   il nous suffit d'une seconde d'inattention  pour les funambules que nous sommes   nos ailes disent l'élan  l'envol est une espérance de... [Lire la suite]
jeudi 28 avril 2016

MALGRE LES ÂPRES TRAVERSEES...

Malgré les âpres traversées de la nuit organique lors de la mort de nos chevaux fous nos amours à l’encan et nos corps disgraciés nous aurions pu errer muets et las balayant incertains le bitume des villes de nos ombres inachevées Pourtant chaque matin nous enlaçons l’air frais Nous posons notre joue sur le souple oreiller du vent et c’est notre manne Chaque goutte de pluie est désir sur nos mains tendues Chaque trouée est route ronde ouverte Chaque maison est ruche et les fruits sur nos lèvres sont les plus mûrs Nos épaves... [Lire la suite]
samedi 10 novembre 2012

PATMOS ET AUTRES POEMES...Extrait

La lutte fait soir dans l’arène paix à la rougeur reposée fraîche la route de poussière au pas du porteur de musique  — étranger. Sauf en ce silence oublié où se meut l’ardeur d’être ici clarté confiante en sa source. Étranger, sauf en cette roche où affleure une eau impensée, le cri nocturne de l’effraie. À jamais bégayant, boiteux à jamais sans racines au-dehors autres que l’eau, autre qu’aller dans le coeur ouvert du désir au battement propre des choses la part insondable en chacun visages de mots à jamais dissonants,... [Lire la suite]
Posté par emmila à 16:52 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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