mercredi 1 janvier 2020

AUX OUBLIES DE LA START-UP NATION, IL NE RESTE QUE LA RUE - VINCENT LINDON

 Dans la rue, on m'arrête souvent. « Oh, je vous adore ! Merci pour ce que vous êtes, merci pour ce que vous faites. » Ils s'adressent sans doute au maître-nageur de « Welcome » qui vient en aide aux migrants. A moins qu'ils ne parlent au vigile de « La loi du marché » indigné par la façon dont on traite les précaires. Ou peut-être au syndicaliste de « En guerre », qui finit par s'immoler par le feu, sacrifice ultime sur l'autel de l'inégalité.   Les passants aussi me donnent le beau rôle : je ne suis aucun de ces héros,... [Lire la suite]
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jeudi 6 décembre 2018

LES RAISONS DE LA COLÈRE

On est en droit de s’étonner du temps qu’il a fallu pour que sortent de leur léthargie et de leur résignation un si grand nombre d’hommes et de femmes dont l’existence est un combat quotidien contre la machine du profit, contre une entreprise délibérée de désertification de la vie et de la terre. Comment a-t-on pu tolérer dans un silence aussi persistant que l’arrogance des puissances financières, de l’État dont elles tirent les ficelles et de ces représentants du peuple, qui ne représentent que leurs intérêts égoïstes,... [Lire la suite]
vendredi 3 novembre 2017

AFIN QUE NUL NE MEURE…

A la mémoire de François-Xavier Verschave et pour que la Grande Mort reste rêvée, rêvée seulement.. .   "Je t’offre ce dossier afin que nul ne meure, ni les morts d’hier, ni les ressuscités d’aujourd’hui. Je veux ma voix brutale, je ne la veux pas belle, je ne la veux pas pure, je ne la veux pas de toutes les dimensions. Je la veux de part en part déchirée, je ne veux qu’elle s’amuse car enfin, je parle de l’homme et de son refus, de la quotidienne pourriture de l’homme, de son épouvantable démission. Je veux que tu... [Lire la suite]
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jeudi 10 août 2017

DJAFFAR BENMESBAH...

Bonjour la rue des sottes nuits hivernales Pavée de mes pas et mes détours maudits Mes soupirs, mes plaintes et mes râles Reviennent ombrager tes accès interdits Vieux drille je suis, assidûment étranger Tel un Oyat des plages de colères arraché Obviant vaille que vaille aux vergetures Et à l'essor guindé des vaudevilles futurs Du village qui m’a vu naître et les déconvenues Passant par les cités d’ombres que j'ai connues Jusqu'à Paris où j'ai chaviré de mes ails d’agami Étranger là où j'ai été et chanté, là où j'ai dormi. ... [Lire la suite]
mardi 25 octobre 2016

LE ROMANCERO DE BUENOS AIRES...Extrait

Sur les trottoirs de Buenos Airesj'ai usé mes souliersà travers des galaxiesoù brillent les lames de couteauxentre des ombres mystérieusesj'ai fréquenté des boliches¹que l'esprit du tango fait tanguerdans des lueurs d'alcools assassinesSur les trottoir de Buenos Airesdes christs drogués agonisentcrucifiés de peur et de misèreils n'ont presque plus de dentset quémandent la cigarette du condamnéau passant insomniaquequi retarde jusqu'à l'aurorel'heure de rentrer chez luiSur les trottoirs de Buenos Airesdes spectres muets trafiquent... [Lire la suite]
mardi 19 octobre 2010

LA RUE....

le vent souffle fort ce soir un vent glacial et je pense aux copains à la rue. j’espère que quelques-uns ont une bouteille de rouge. c’est quand on est à la rue qu’on remarque que tout est propriété de quelqu’un et qu’il y a des serrures sur tout. c’est comme ça qu’une démocratie fonctionne : on prend ce qu’on peut, on essaie de le garder et d’ajouter d’autres biens si possible. c’est comme ça qu’une dictature aussi fonctionne seulement elle a soit asservi soit détruit ses rebuts. nous on se contente d’oublier ... [Lire la suite]
mercredi 11 février 2009

A TOUS LES HOMMES QUE NOTRE SOCIETE COMDAMNE A L’ECHAFAUD DE LA RUE.

J’ai peur du noirj’ai peur de la nuitje crains la solitudeje redoute le froidj’appréhende l’ombreet la clarté du silencefige la toile de mon sang… J’ai peur depuis l’enfancela chambre qui craqueles volets qui claquentet le couteau de l’Ogreentre les dents du soir….Je crois que j’ai toujoursque j’ai toujours eu peurde cette marche quotidienneavec ses grosses mainssans baiser ni tendresseet cette voix terriblequi ordonnait…punissait…comme un ciel en colère !...Oui tous ces visagesme pétrifiaientet j’étais si petitau milieu de la... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:14 - - Commentaires [2] - Permalien [#]
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