dimanche 5 août 2018

CONNAISSANCE PAR LES LARMES...Extrait

Sentir que la mer, son appel lancinant, est le seul vrai terreau mélodique et rythmique.Aimer que, chaque fois, elle nous ramène, soudain plus vivants, à l'origine des sons et des larmes.Prendre le pouls de la mer, c'est prendre le pouls du cosmos et peut-être de la musique des sphères. Faire un retour au plus intense réservoir de sons sacrés du monde.On le pressent le jour, quand le soleil fait la roue du paon sur la plage, parmi le marmonnement des vagues, et que l'archet des hauts mâts fait vibrer la ligne mate de l'horizon.Mais on... [Lire la suite]
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dimanche 2 septembre 2012

AU BEAU MILIEU DE MOI...Extrait

Je connais tout du Mouvement sans savoir que je suis si vivante Que je suis le premier fragment de la danse l’aile encore pliée sur mes branches à respirer. La première flamme. La première musique. Je sais seulement le trajet des sons pour la rencontre des rythmes et l’avancée des siècles. Et pour tout ce déploiement d’air dans la poitrine. Nouvelle ère sans soupçon mais d’extrême connivence et de couleurs insoupçonnées. Soulèvement d’oxygène qui défie la mort. Premier sentiment océanique. .   LOUKY  BERSIANIK . ... [Lire la suite]
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mercredi 11 mai 2011

LE POEME CONTINU...Extrait

J' embrasse le degré et l'espace. Mon désir porte le parfum de la nuit. Je murmure tes cheveux et ton ventre, ô la plus nue et la plus blanche des femmes. En moi coule la cire d'Espagne et le camphre, je découvre tes mains, ta bouche s'élève jusqu'au cercle de ma pensée ardente. Où trouver la mer? Des oiseaux ivres et purs volant sur ton sourire immense. En chaque spasme je mourrai avec toi.   Je demande au vent : rapporte de l'espace la lumière innocente des bruyères, un silence, une mot; rapporte de a montagne un... [Lire la suite]
mardi 26 avril 2011

UNE JOIE FORTE

Nous avons marché sur des chemins silencieux et déserts. Nous y avons connu la pluie. Nous avons cueilli des prunelles vertes au bord de la Sorgue. Elles étaient juteuses. Les figues sont restées à sécher sur le muret qui longe la rivière. Nous les avons goûtées. Le soleil a séché le linge aux fenêtres. Des conversations intimes ont traversé la ruelle. Le hasard nous aura placés là. Nous avons entendu. Nous ne dirons rien. C’est juré ! L’amour est un saisissement. Il nous prendra un jour. Nous l’espérons avant toute autre chose.... [Lire la suite]
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dimanche 28 novembre 2010

QUI N'AIME PAS...

Qui n'aime pas l'eau pure a le cœur peu sincère Qui n'aime pas le pain mal juge la terre Qui se calfeutre et n'aime pas le vent N’aura pas l'espace et n'aura pas l'aventure Ni les pleurs du départ ni son destin devant Celui-là passe et ne sait pas qu'il passe Qui n'aime pas la nuit n'aime pas la pensée Abime a des triangle d’astres suspendus Ou les parfums de l'herbe et des âmes trépassées Tressaillent, et le monde au dedans défendu Qui n'aime pas la mer jamais n'aima le rêve Stupeur des ports qui balancent leurs mats ... [Lire la suite]
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mercredi 7 juillet 2010

APPROCHE DE LA PAROLE

Eau océane qui bruis si familère dans mes cellules, indifférente ta houle qui m’emporte. Et moi je bégaie. J’arrache avec peine des fragments d’herbes et de rochers, des sons mal dégrossis, cloués ici-là d’une joie étrange. Mais j’entends le chant. Il me bouge, il m’ouvre, me détruit. Et je l’entends encore. .. . .LORAND GASPAR . . . .
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mardi 2 mars 2010

LE ZERO ET L'INFINI

«  Roubachof marchait dans sa cellule. Autrefois, il se serait pudiquement privé de cette espèce de rêverie puérile. Maintenant, il n'en avait pas honte. Dans la mort, le métaphysique devenait réel. Il s'arrêta près de la fenêtre et posa son front contre le carreau. Par-dessus la tourelle, on voyait une tache bleue. D'un bleu pâle qui lui rappelait un certain bleu qu'il avait vu au-dessus de sa tête, une fois que, tout enfant, il était étendu sur l'herbe dans le parc de son père, à regarder les branches de peuplier qui... [Lire la suite]
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