dimanche 30 août 2009

LA PAROLE EN ARCHIPEL...Extrait

Ne cherche pas les limites de la mer. Tu les détiens. Elles te sont offertes au même instant que ta vie évaporée.Le sentiment, comme tu sais, est enfant de la matière; il est son regard admirablement nuancé. . RENE  CHAR .
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vendredi 21 août 2009

LES MOTS LONGS...Extrait

J’écris l’ouverture d’un long chantsur la fraîcheur de ta peau, sur tes yeux étrangesoù se joignent le Sahara, l’Atlantideet même la résine des pins roulée en perles.Et si d’une musique je prolonge le cours de ma chansonla pleine harmonie se brise, d’une fissureoù roule la goutte claire de ta jeunesse..PENTTI  HOLAPPA..
vendredi 21 août 2009

LA BRANCHE VOLEE

Dans la nuit nous allons entrer voler une branche en fleur. Nous allons franchir le mur, dans les ténèbres du jardin de quelqu'un d'autre, deux ombres dans l'ombre. L'hiver n'est point parti encore et l'on dirait que le pommier brusquement s'est changé en cascade d'étoiles parfumées. Dans la nuit nous allons entrer jusqu'à son tremblant firmament, et tes petites mains avec les miennes voleront les étoiles. Alors, et en catimini, chez nous, dans l'ombre et dans la nuit, entrera avec tes pas le pas silencieux du... [Lire la suite]
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mercredi 12 août 2009

CANCIONERO Y ROMANCERO DE AUSENCIAS...Extrait

Tu étais comme le jeune figuier des précipices. Et quand je passaistu chantais dans la montagne.Comme le jeune figuier,resplendissant et aveugle.Comme le figuier tu es.Comme le vieux figuier.Et je passe, et me saluentsilence et feuilles sèches.Tu es comme le figuierque la foudre vieillira. .. . MIGUEL HERNANDEZ Traduit par Iris Van de Casteele . . . Merci à Iris pour sa participation amicale et efficace!
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dimanche 9 août 2009

SOUPIRS

Nous sommes tout cela. Nous sommes ce qui s'efface. Nous sommes les évadés d'un autre songe. Nous sommes ces coeurs parfaits dessinés dans le sable, légués à la barbarie des vagues. L'ombre nous honore, parfois. Le silence nous emporte, toujours.   Et toute sa vie on se demande, comment habiter ce temps. Courir ou marcher ? Fuir ou rester ? Croire ou apprendre à finir ? Choisir d'être libre ou décider d'être sauf ?   On se raccroche aux heures, on se raccroche aux visages, le regard de l'autre est notre douce... [Lire la suite]
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mardi 4 août 2009

ORACLES DES VIEILLES EAUX

Le désir fou d'être là, A remonter sur ta nuque L'épais drap de mer, A lire, à rebours, Ton cadastre d'écume. Le temps est si lent Qui trace sur ton dos Son abécédaire de vent. Le temps est si lent Que poussent sous ses doigts La fleur de l'oranger, Une langue commune, Une promesse de ciel Pour les oiseaux. Vaste papyrus, la mer, Sans cesse, Dessine ses rouleaux, Dépoussière les langues, Déroule bras et nageoires. Cellules, tourbe, sable, Sel, sang,... [Lire la suite]
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vendredi 31 juillet 2009

LA NAISSANCE DES OISEAUX XIX

D'azurée mémoire et de songeuse étoileje disais le poème éperdu de désirje disais le dieu vif sous son masque tisséde rides et de pluies je disais il s'éjouitdes semailles de feu et du soc qui chaviretoute la terre éprise et du soc qui chavirela femme féconde et toute prise à son feu Sous son masque tissé de rides et de pluiesle Frémissant s'éjouit des noces de la vigneet du sang et s'éjouit de ces mots que le ventporte de ces mots qui germent dans la matièregrise qui grise de vin se gonfle d'azuret devine le lien qui l'unit à la... [Lire la suite]
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vendredi 24 juillet 2009

BON D'ACCORD, ALLEZ JE RESTE...Extrait

LUDOVIC  JANVIER .
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samedi 11 juillet 2009

CANTIQUES...Extrait

(....)t’aimer, ou ne pas t’aimerje pars, je laisse derrière moi des adresses susceptibles de se perdrej’attends ceux qui reviennent ils connaissent les échéances de ma mort, et ils viennentToi que je n’aime pas lorsque je t’aimeles murs de Babylone sont étroits le jour, tes yeux sont largeset ton visage se propage dans la clartéComme si tu n’étais pas encore née. Et que nous ne nous soyons jamais séparés. Comme si tu ne m’avais jamais assassiné (...) . MAHMOUD  DARWICH .
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mercredi 8 juillet 2009

LE REVOLVER A CHEVEUX BLANCS...Extrait

Le satin des pages qu'on tourne dans les livres moule une femme si belleQue lorsqu'on ne lit pas on contemple cette femme avec tristesseSans oser lui parler sans oser lui dire qu'elle est si belle Que ce qu'on va savoir n'a pas de prixCette femme passe imperceptiblement dans un bruit de fleursParfois elle se retourne dans les saisons impriméesEt demande l'heure ou bien encore elle fait mine de regarder les bijoux bien en faceComme les créatures reélles ne font pasEt le monde se meurt une rupture se produit dans les anneaux d'airUn... [Lire la suite]
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