
A peine le murmure, l’ombre ancienne des mots
l’année d’avant où tu disais qu’il te faudrait deux vies
la vie d’avant d’une fois aveugle ?
la foi aveugle, mienne de mon pays perdu
de la rive exilée
éparpillée dans la tourmente de vivre.
et je chantais les mots d’un autre temps
des haies pleines d’oiseaux
que le printemps obsède
printemps, temps de passage
endeuillé par l’hiver qu’enchante le soleil.
alors vint d’une fable la trace ancienne et animale
le passage du doute où nous vivions de l’ignorance
où...
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