samedi 22 septembre 2018

FICTION D'UN DEUIL

Hommage à mon père... pour ses marguerites et ses coquelicots, qu'on admirait sans jamais les cueillir   . L’innocence, je l’ai toujours vue accrochée à ton regard comme un voile d’eau qui danse les lumières du monde, enveloppe et sublime chaque chose du monde  Les chevelures folles des enfantsLa nacre des coquillages aux teintes indécidablesSculptésAux croisées des vents et des marées Un chapelet de beignets enfilés dans une feuille de palmierLes marchands ambulantsLes figues fraîches et le maïs grillé sur les... [Lire la suite]

dimanche 5 août 2018

CONNAISSANCE PAR LES LARMES...Extrait

Sentir que la mer, son appel lancinant, est le seul vrai terreau mélodique et rythmique.Aimer que, chaque fois, elle nous ramène, soudain plus vivants, à l'origine des sons et des larmes.Prendre le pouls de la mer, c'est prendre le pouls du cosmos et peut-être de la musique des sphères. Faire un retour au plus intense réservoir de sons sacrés du monde.On le pressent le jour, quand le soleil fait la roue du paon sur la plage, parmi le marmonnement des vagues, et que l'archet des hauts mâts fait vibrer la ligne mate de l'horizon.Mais on... [Lire la suite]
Posté par emmila à 15:36 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mardi 1 août 2017

SONATINE POUR PIANO

Viens ici, faisons une poésie qui n’ait senteur de rien et cependant tout dise, et soit ruisseau de sons grêles qui dans les sables se perd et meurt quand son murmure s’amenuise ; faisons une sonatine pour piano à la Maurice Ravel, petite musique incohérente mais sans complications, de toute façon crois bien qu’à gratter le fond point de sens ; faisons quelque chose d’un genre léger.   Viens ici, point même besoin d’aller déranger la Nature avec ses graves paysages et les pyrotechniques astrales ; nous n’irons... [Lire la suite]
dimanche 23 octobre 2016

FLUCTUATIONS...Extrait

Inspire L’univers entre en toi avec ses printemps éphémères, ses fièvres éblouissantes Tu respires l’odeur envahissante du thym sauvage des souvenirs ramassés sur la plage Tu bois le lait de vie . Ouvre la fenêtre Il n’y a plus de dedans, de dehors Seul, ce présent d’éclair et de surgissement, Cette hâte d’aimer et de connaître Tant de messages, de caresses, d’écorchures Tant de promesses nous traversent . Le monde extérieur maintenant te pénètre Les sons ruissellent Les odeurs pétillent Respire le réel, Il t’appartient et tu lui... [Lire la suite]