
Agis, visiteur
Agis sur le monde et sur les vivants. Pense. Pense qu’il te faut vivre avec un bandeau sur l’œil de ta nuit. L’univers n’est rien de plus qu’un désastre de l’ombre, un escalier d’étoiles, et tes métaphores seront toujours faibles dans la poussière. Le temps te lie à ta peine, sans clarté. Il neige sur ton revolver. Sous la géométrie de l’infini, il y a la rigueur de tes filtres et ta rumeur peut bâtir des oasis inconnues. Reste, visiteur. Reste au chevet de ce monde, le tien, lent comme le rescapé aux portes de...
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