mercredi 2 mai 2018

REMINISCENCES

Du marine des ombres à la couleur du vin coupé  il y a toujours en nousun éclat d’enfance. Il y a le froid des murs de pénitence le brouillard dont on émergeait  si lentement les voix trop assuréesdont la distance nous étourdissait. On allait en aveugle bousculés par les jours. On résistait peu tout attentifs aux brasiers de nos âmesà l’impatience de nos mains. Maintenant on écrit comme on ravaude pour combler à points serréspour garder fixés les mots nomades. Il y a toujours quelque chose d’étonné en nous ... [Lire la suite]
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samedi 25 mars 2017

LE FOU DE LA CASBAH...Extrait

Merci à Adéla pour m'avoir fait connaitre ce poète   Amour de Lumière étends tes ailes Et vaccine les âmes nues pour les immuniser contre le courant du mal . Amour de Lumière étends tes ailes Et rafraichis le visage brulant De celui qui pleure le deuil de sa Terre natale meurtrie . Amour de Lumière étends tes ailes Et allège la douleur de la plaie Recouverte par la voie de la consolation . Amour de Lumière étends tes ailes Et guide les âmes indécises Vers l'horizon des vastes connaissances . Amour de Lumière n'as- tu pas... [Lire la suite]
lundi 27 février 2017

PARULAS PER QUESTA TERRA II

Certes, j’en ai parlé, de la terre.J’en ai parlé, j’en parlerai.La terre, pour moi, tout d’abord, c’était cette terre-ci,ma terre, la terre de mon pays.La terre que je labourais,dont je tirais le rocher, le pré où je gardais les vaches,entre les haies qui montent haut:le hêtre et le noisetier, le cormier et le châtaignier.Le sentier où je passais, que je frottais encore un peu.L’herbe que j’ai fanée, le foin que j’ai fauché.C’était le ciel de ce pays,les collines à perte de vue entre la brume et les nuages.Ma maison.La maison de la... [Lire la suite]
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vendredi 27 mai 2016

POEMES POUR AIME

   Mon cœur, préservez-moi de toute haine ne faites point de moi cet homme de haine pour qui je n'ai que haine car pour me cantonner en cette unique race vous savez pourtant mon amour tyrannique vous savez que ce n'est point par haine des autres races que je m'exige bêcheur de cette unique race                  Aimé Césaire (Cahier d'un retour au pays natal )                 ... [Lire la suite]
vendredi 1 avril 2016

AMINA SAÏD...Extrait

" A ceux qui, l'ultime porte franchie, viennent  partent et n'ont pour patrie qu'un chemin " . ... quelqu'un en moi se souvient et nous entrons  dans le cercle de la mémoire  la mer au détour du chemin                                                 l'agave sur la dune le vent dans... [Lire la suite]
jeudi 14 janvier 2010

LIEU DE MA NAISSANCE

Soyons solidaires avec les victimes du séisme d'Haïti   . une larme entre deux fleurs sauvages déshabillant les orages / la moisson des terres cultivées la passion des mains appliquées au champ de cannes juste une larme entre deux fleuvesArtibonite et le Guayamucosimples tracés d’esclaves au temps béni des colonies j’aime cette terre pour la fringale et les friandises d’enfant partagées à la soignée de nos membresj’aime cette terre pour son nom inscrit sur la pierre balafrée des libertés j’aime cette terre pour l’odeur... [Lire la suite]
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jeudi 19 mars 2009

PROMENADE

      Montagne ô bête magnifique,         nos racines dans ta crinière,         quatre saisons bien algébriques,         un cèdre bleu pour l'inventaire.         Lisse et royale la mer sans âge,         le vent doux comme un sacrement,         Dieu a troqué ses équipages         contre les cimes du Liban.        ... [Lire la suite]
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jeudi 9 octobre 2008

FIN DE LA ZAFRA

Por caminos tucumanos,Hacia el monte en que nacieron,Tierra de soles ardientes,Perfumada de polen, Por caminos tucumanos,Vino, vidala y silencio,Se van los hombres del surco,Tan pobres como vinieron. Ha terminado la zafra,Dura labor de invierno.La tierra quedó cansada,Cansada como el obrero. Ya no se ven en la huellaPesados carros cañeros.Ya no se siente el zumbidoDe los trapiches moliendo. Y en la noche de los campos,Como un adiós del silencio,Donde antes hubieron cañasQueda la maloja ardiendo. ... [Lire la suite]
jeudi 9 octobre 2008

LA FIN DE LA RECOLTE

Par des chemins de Tucumán,Vers la montagne sur laquelle ils sont nés,Terre de soleils brûlants,Parfumée de pollen, Par des chemins de Tucumán,Vin, vidala* et silence,Les hommes du sillon s'en vont,Aussi pauvres qu'ils sont venus. La récolte s'est terminée,Dure labeur d'hiver.La terre en est sortie fatiguée,Fatiguée comme l'ouvrier. Déjà on ne voit plus sur la pisteDe lourds chariots à canne.Déjà on ne sent plus le bourdonnementDes broyeurs en train de broyer. Et dans la nuits des champs,Comme un adíos de la part du... [Lire la suite]