lundi 27 août 2018

C'EST MOI-MÊME TERREUR, C'EST MOI-MÊME

  Les rêves échoués desséchés font au ras de la gueule des rivières de formidables tas d'ossements muetsles espoirs trop rapides rampent scrupuleusement en serpents apprivoiséson ne part pas on ne part jamais pour ma part en île je me suis arrêté fidèledebout comme le frère Jehan un peu de biais sur la meret sculpté au niveau du museau des vagues et de la fiente des oiseauxchoses choses c'est à vous que je donnema folle face de violence déchirée dans les profondeurs du tourbillonma face tendre d'anses fragiles où... [Lire la suite]

mercredi 9 août 2017

LES BRUITS DE GUERRE

..Si les enfants votaient, ils empêcheraient la volonté de guerre au pouvoir. En donnant le droit de vote aux enfants, plutôt que d'en faire des soldats ou des victimes, nous entendrions une autre pensée à propos de ce monde. Les guerres tuent aussi les chiens, les dauphins, les orvets et les corneilles. Les enfants le savent, pas les adultes. . Les bruits de guerreEcrasent le cœurLes enfants aux yeux trop grandsNe bougent plusLeur maison n'est pas si solideLeurs parents non plusQu'avons nous fait ?Ils nous regardentSans... [Lire la suite]
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samedi 8 juillet 2017

ICARE OU LA CHUTE...Extrait

Les ailes pèsent sur ses veines.Debout le corps tendu de désiril se détache du stablese projette vers le vide.Muscles os souffles'allongent jusqu'à la douleur.Il s'arracherejette les entravesemporte l'aride de ses désertssa haute solitude aussi.Long cri d'oiseaucoléreux impatient.Long cri d'avidité de terreur.Bras étendushappé par l'invisibleil rythme battements et souffle.Le poids inerte des ailes- si pesant puisqu'il est étranger -le poids le freine un peu.Lente montéetrop lente pour l'exalté,ce n'est pas l'ivresse attenduemais des... [Lire la suite]
lundi 22 mai 2017

CE MAROC..Extrait

... Ma plaie où seule l'abeille trouve des fleurs neuves porte-moi loin de cet oubli battant et rampe pays pays je plie bagages ceux qui ajoutent du noir à leur cellule me voient partir pays pays où seule la terre se souvient et hurle quelle terreur couve sous ta colère.   .   MOHAMMED KHAÏR-EDDINE   .     Oeuvre Thami Benkirane  
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vendredi 18 novembre 2016

A MA TERRE MEURTRIE

À ma terre meurtrie de sang et de souffrances  Berceau d’Humanité, berceau de mon enfance  Pour que cesse l’horreur des combats et des armes    Je dédie mes mots, ma révolte, mes larmes….  D’avoir ployé longtemps sous le poids du silence,  D’avoir courbé le dos sous le joug des violences,  D’avoir tremblé longtemps dans l’effroi, la terreur   Nous avons tous grandi à l’ombre de la peur…   Pour avoir réprimé dans la honte notre orgueil,  Ravalé l’amour-propre, de nos droits... [Lire la suite]
mardi 15 novembre 2016

ESPOIR QUI DEPASSE LA DOULEUR

Bombes d’épouvante qui tombent,Euphémismes ravageurs,Horreurs d’un conflit long, long, si longVictimes innocentesDe grands malheursEt de pertes cruelles.Le sang n’ a pas fini de couler,Les cadavres s’entassent,Des montagnes de cadavresDans une Palestine martyrisée,Effroyablement torturée,Accablée de meurtres et de blessures,Une Palestine épuisée et démunie,Dans son ghetto.Massacres et violences perpétrées à l’infiniPar une idéologie sanguinaire,Contre une population soumise à une politique de terreur,En toute impunité,Par une... [Lire la suite]
lundi 20 juin 2016

CHAOS

Il n'y a personne pour nous dans le monde tant l’incandescence emporte tout passage ardent, amour fervent, j’ai cru à la rédemption des sillons de feu du poème j’ai cru à la tourmente des ailes de papillon dans la lumière j’ai cru à la nostalgie de l’enfant du vieil homme et la mer s’est levée la tempête, le bateau de l’amour s’est heurté au réel des torches brûlantes ont incendié les habitudes et nul n’a su dompter les mots de l’horreur Pour vous les brulées vives D’avoir résisté au viol Pour vous les égorgés, D’avoir osé votre... [Lire la suite]
samedi 10 septembre 2011

NADJA...Extrait

"J'ai vu ses yeux de fougère s'ouvrir le matin sur un monde où les battements d'aile de l'espoir immense se distinguent à peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je n'avais vu encore que des yeux se fermer " . ANDRE BRETON .  
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