jeudi 2 juin 2022

CE QUE JE SAIS - 697

Que savons-nous des larmes de l’arbreDe la couleur du sang de la pierreLes âmes des corps célestes sont-elles éternelles.Que savons-nous du désir des trous noirsDe l’épuisement de la terre à la tâche perpétuelleLes mystères sont-ils des entités.Que savons nous vraiment de nousDe notre présence les uns auprès des autresY a‑t-il une ligne qui relie toutes nos existences ...??? . Moi je sais les pleurs des animauxLa sensibilité extrême des végétauxLa souffrance des montagnes à émerger.Je sais que le papillon ignore qu’il... [Lire la suite]
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samedi 8 janvier 2022

TRACE DE QUI DE QUOI ?

Trace cherchant, désespérée, celui ou celle qui l'a laissée. Mais toi qu'es-tu sinon la trace de ce qui n'est jamais passé : nuage oublié dans un coin d'une Bohème d'outre-ciel, nuage, jamais dépensé, qu'un ciel a gardé dans sa poche. N'aie donc que léger pour bagage, et que le bleu à raconter. Que ton seul verbe soit partir, ta seule fable les oiseaux qui n'ont que le vent pour biographe. . . "A celles qu’a laissées l’Histoire j’avoue préférer d’autres traces, celle de mes oiseaux d’enfance : ... [Lire la suite]
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vendredi 5 juillet 2019

LA RECOLTE DES FRUITS ( VI )...Extrait

Pour Sophie Peters... Un joli chemin de coeur...   Où les routes sont tracées, je perds mon chemin.Dans les eaux larges, dans le ciel bleu, il n’est nulle trace de piste.Le sentier est caché par les ailes des oiseaux, par le feu des étoiles, par les fleurs des saisons passagères.Et je demande à mon cœur si son sang est porteur de la sagesse du chemin invisible.     .      RABINDRANATH TAGORE domaine public     .  
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vendredi 28 septembre 2018

CONTRE-JOUR

  Revenir    pieds nus dans les traces trop larges comme si on rentrait chez soi.   Glisser sur le sol se laisser écorcher par les échardes de la mémoire et rendre grâce à la source à la leçon de l’humus à l’éclatement végétal.   Il faut murmurer d’une voix profonde les rêves éteints la cendre lavée de tout l’ocre humain. Il faut dire à voix froissée ce qui hurle en soi avant de se taire.   Dire les chemins tortueux dans la terre lasse de nos migrations. Dire aussi l’adagio... [Lire la suite]
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vendredi 28 septembre 2018

ANNE MARGUERITE MILLELIRI...Extrait

Un jour les mots se cendrent -- Est-ce une arythmie des sentiments ? Est-ce le chagrin ? Est-ce l'absence ? D'où vient-elle toute cette cendre ? Etqu'est-ce qui a brûlé ? Les yeux brûlent sans larmes Les mots meurent sous la cendre --Ce que tu lis te délitCe qui te délit te désécrit Quelqu'un gît en creux où il n'est plus Traces de pas et toute cette cendre -- D'où venue ?     .     ANNE MARGUERITE MILLIRI     .
lundi 10 septembre 2018

ASILE PERSONNEL...Extrait

Comme la rivière se remplit de brindilles par un jeu d’enfants,d’une rive à l’autre le jour étend sa voix, la tienne.Je ne sais rien des colombes qui passent sur ton front lorsque la nuit s’endortni des clefs tentant de t’arracher pour l’autre vie.Je sais des syllabes dans l’ombre, courant inlassables sur les rails,quand dans la plaine la ville n’est plus qu’une île sans sommeil.Et par son accent navigue ta voix, indéclinable et fertile,plus proche de la terre que des hautes sphères invisibles.Spectacle comme la flamme qui monte sans... [Lire la suite]

mercredi 18 juillet 2018

ANNE MARGUERITE MILLELIRI

Il y a ce ravageque la raison écarteun temps ; il y ace grésil craché du ciel, et l'aile alourdie de cendre est sang sec ; les eaux mêlées du fleuve viese figent dans les veines. La vérité est blanche ou noire ;solarisée, la vérité crève les yeux :dans le réduit cubique de la question,la lumière blanche ensanglante les murs,la tache noire au fond de l'oeilabsorbe le cri,le lisse, le lyse,le silence-on-tue ; le silence honteuxdéchette. Ici naît l'homme-guenilled'âme sans mémoire.Sur la terre piétinée pousse l'herbe... [Lire la suite]
lundi 25 septembre 2017

FEMME

FemmeAu désert nu des précipices,Déroule les vieilles sagessesEt cours, cours à la mesure de tes cicatricesAvant toute victoire il te faudracourirAvant de te poser sur une feuille d'angedans la neige et le vent sur des plages orangesBras ouverts, comme des ailes dans un éclair d'oiseaux pressésà la lune au silence des pluiesSur les canaux de feu où danse un peuplierSur un ciel bleu comme un dieu de bohème.Aime, cours, de toute ta chair, de toute ton âme,FemmeAu plus secret des roses, aux empreintes barbares,emperlée des sortilèges... [Lire la suite]
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samedi 27 mai 2017

CHANT II, L'APPARITION

D'aussi loin qu'on puisse voir, à travers des signesnous étions là, dans le brouillard du temps,saga si lointaine où nous sommes chasseurs et gibiers,sans autre mémoire que l'empreinte de mains sur des parois,était-ce pour marquer le passage,pour ne pas mourir ? Les silhouettes de bêtes familières à la vue,sur toute la terre, sont nos tracesavec quelques ossements et des fragments de glaise durcie. Les dieux sont apparus, pour ordonner le chaos,faire travailler l'espèce humaine,établir le corset des lois, des interdits et du... [Lire la suite]
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lundi 22 août 2016

PETITS RIENS POUR JOURS ABSOLUS...Extrait

  J'ai dit toutes les paroles que je savais, toutes.          J'ai prononcé ton nom pour moi et pour          ce que nous avons été ensemble, ce grand corps          balancé entre la mer promise et la terre d'habitude          à chercher une route vivante et qui parle pour nous.          Mais nous avons épuisé l'eau du désert... [Lire la suite]