dimanche 6 avril 2014

L'HOMME AU KAMANTCHA

Nous ne pouvons savoir ! — Nous sommes accablésD’un manteau d’ignorance et d’étroites chimères !Singes d’hommes tombés de la vulve des mères,Notre pâle raison nous cache l’infini !Rimbaud, Soleil et Chair, mai 1870 Si dans le transvisible, on entre par une porte, — on y entre par effraction. J’en appelle aux perspicaces, aux clairvoyants, à ceux qui ont l’œil qui s’ouvre, comme il se ferme, de l’intérieur. Au seuil de l’invisible, là, où les fleurs s’entrouvrent et embaument l’espace. — Je vois les yeux d’un homme... [Lire la suite]

samedi 11 mai 2013

SERGE VENTURINI

Réapprendre à aller voir, ce que nous ne savons plus regarder, ce que nous ne savons plus VOIR, - que nous ne voyons même plus. Vivifier l'or de l'enfance nue dans le regard, dévêtir la vision de tous ses oripeaux. Lors de cette mise à nu, le transvisible apparaît dans tous ses éclats. Et c'est alors que nous franchissons le pont de la vision, vers les pentes de la rêverie. Même si la transparence de l'invisible n'est jamais atteinte, mais seulement approchée, il demeure essentiel de désagrafer l’œil du conformisme, cet immobilisme... [Lire la suite]