
herbes herbes à quels vents ployées coupées sur quel autel en longue mémoire de nos moissons la faux nos vies usées pierres mortes que plus un sel n’avive
je regarde devant le futur libre de nous la route si étrange maintenant qui conduit nos paupières en ailleurs pays sauvage que nous aimions les ronces les étangs les bruyères abstraites le sablier
je tremble
et le seul néant entre nous rameute sa chiennerie
on m’attend la porte est lourde la pousser m’illumine
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FRANCIS ROYO
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