
Partir. Ce ne sont pas les racines du lierre qui me retiendront, ni les jardins du soir qui se reflètent dans les yeux, ni la lampe autour de laquelle rôdent les abeilles, ni le talus parfait d'une épaule amie, ni cette page, qui, je le sais, n'est qu'un miroir aux alouettes, réverbérant l'insatisfaction.
Partir parce que je ne suis qu'une ébauche et qu'il me manque toujours quelque chose, une main, la moitié du coeur ou le dernier vers d'un poème; parce que l'horizon déborde de promesses et le futur aussi, malgré...
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