mardi 7 juin 2022

10 000 ème message .... ! DE SANG ET DE LUMIERE...Extrait

  Je tiens à remercier les lecteurs, les écrivains , les poètes pour le soutien et l'intérêt porté à ce blog qui atteint aujourd'hui son 10 000 ème message...Et ce , après 14 ans de présence auprès de tous... . . . « Je veux une poésie du monde, qui voyage, prenne des trains, des avions, plonge dans des villes chaudes, des labyrinthes de ruelles. Une poésie moite et serrée comme la vie de l’immense majorité des hommes. Je veux une poésie qui connaisse le ventre de Palerme, Port au Prince et Beyrouth, ces villes qui ont... [Lire la suite]

mercredi 24 février 2021

AVEC TOUS LES MOTS D’AUTREFOIS

Ficher dans le maquis des alarmes confuses nombre de tuteurs agencés comme pour arrimer les frissonnants halliers de la mémoire. Parfois, s’y jette une volée de mots tels étourneaux s’abattant sur les vignes ou dix cors bellement l’un contre l’autre en rut. Serait-ce convoitise, quémandage charnel des vocables ? La théâtrale sauterie, la comédie au paradis ? Entre sol et nues, nombreux les sigles et les sceaux que les filets retiennent ! Lambeaux abîmés de roseau « Livre pour Sortir au Jour », feuilles froissées de latanier,... [Lire la suite]
Posté par emmila à 12:19 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mardi 11 avril 2017

LA VIE DONC...

La vie doncn'est jamais au centreet c'est dans les banlieues de la penséeque s'invente le monde.Le désir que voulez-vousdéfait les draps,ce qui n'est pas comblébouge comme l'amouret ne demandez pas au ventde se tenir dans la cage. Voyez vos villesleurs banlieues sont brutalescomme la soifau bord du puits. Voyez le matincomme il brise l'ombrepour gagner sa clarté. Voyez vos mainscomme elles tremblentautour de vos chagrins. Ne cherchez pas la beautédans la colèremais la véritéque vos gesteslonguementont bâtie. . ... [Lire la suite]
jeudi 14 juillet 2016

LE MAÎTRE DES NAUFRAGES

Je ne suis qu’une disparition au milieu de ces océans évaporés : pas un oiseau dans le ciel ! Pas un cavalier en ronde ! Ni l’ombre d’un seul tambourineur qui devancerait une armée de mendiants et laverait dans un bac de sable un poème désabusé. D’autres villes me résorberont que j’appellerai désert. Des villes inaccessibles pour qui veut comparer des civilisations grandies dans le complot et la guerre, où l’amour ne chasse pas la haine, où la haine n’explique jamais les maladies du corps et de l’esprit. Des villes sans arc de... [Lire la suite]