
Cette métaphore : corps-violon est belle, même si, comparé au corps, le violon est lui-même mille fois simplifié, il reste quand même, dans l’ordre de l’harmonie poétique, une équivalence. Tous deux, violon et corps, sont conducteurs de musique. Tous deux sont en somme ces purs passages : « Ce n’est que corde sèche, bois sec, peau sèche, mais il en sort la voix du bien-aimé ».
La construction d’un instrument comme le violon ne peut se réaliser que par la convergence d’un savoir multiple.
D’abord le bois. Le choix du bois. Le choix...
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