
A la lisière seulement ce vent qui bruisse Une basse à laquelle s’accommode le temps Une illusion de soleil et de verdure Derrière laquelle vont tous nos maux
Le bleu seulement le bleu Une promesse de repos une étamine Sur le grand lit des désespoirs Sur le patchwork des espérances
Une veille parcimonieuse et altérée De vains rêves que nous faisons Et qui s’étiolent ainsi que des soleils levants Que la lumière écartèle et tue
Le bleu seulement le bleu Offrande des silences Ceux que nous avons sertis Des pierres que nous avons...
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