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EMMILA GITANA
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alain duault
14 février 2017

L'EFFARANT INTERIEUR DES OMBRES...Extrait III

L'EFFARANT INTERIEUR DES OMBRES...Extrait III
D'hirondelle en hirondelle je suis arrivé au bout du bout Du monde c'est dire combien tu étais belle j'en ai connu Des frayeurs et des lumières dorées quand le soir se pose Comme un cerf-volant sur les yeux j'ai couru j'en ai pris Ton parti des poignards...
10 février 2017

L'EFFARANT INTERIEUR DES OMBRES...Extrait II

L'EFFARANT INTERIEUR DES OMBRES...Extrait II
Je sais tant la fugacité des choses tant les gestes labiles Et je m'étonne encore pourtant de ce long ricochet rayé Des vagues quand elle apprivoisent le sable Je ne suis Qu'un écho infiniment relayé de ceux dont les vieux os Poudroient sous la terre...
10 février 2017

L'EFFARANT INTERIEUR DES OMBRES...Extrait

L'EFFARANT INTERIEUR DES OMBRES...Extrait
Regardez-les ceux qui échangent leur peur contre de la haine Ils sont plus ordinaires que les orties ou les chardons ils sont Partout du nord au sud ils ont des papillons sous les cheveux Mais vos mains griffées leur ressemblent vos pourtant vos çà Et...
30 août 2016

OU VONT NOS NUITS PERDUES...Extrait

OU VONT NOS NUITS PERDUES...Extrait
J'ai parfois ce sentiment que je vais mourir sans T'avoir assez dit que je t'aime sans que ma main Chante au clair de lune de ta nuque posée du soir jusqu'à La pluie de l'ombre sans que j'ai épuisé tes yeux Et ces méandres des joues qui courbent la lumière...
26 août 2016

ALAIN DUAULT

ALAIN DUAULT
« Être poète, c’est regarder le monde avec des mots. C’est être constamment sur le qui-vive — en entendant : qu’ils vivent, les mots, les hommes, les oiseaux. C’est-à-dire : que la beauté les sauve et invente une langue qui ouvre ses portes vers des couloirs...
21 novembre 2014

LES SEPT PRENOMS DU VENT...Extrait

LES SEPT PRENOMS DU VENT...Extrait
Chevauchez vagues chevauchez crêtes illuminées Sable et sel et craie et soleil Grande banque de larmes et ses branches de sel Chevauchez vagues roulez jusqu’aux horizons blêmes Cendres et sel et plaie et silence Inlassable murmure immense émulsion des...
7 octobre 2014

LES SEPT PRENOMS DU VENT...Extrait

LES SEPT PRENOMS DU VENT...Extrait
Aimez par-dessus tout aimez jusqu’à l’affolement des pôles Quand toutes les routes sont perdues les nuits l’éblouissante Clarté des abîmes aimez jusqu’au verso des étoiles jusqu’au Sang qui fait les poches de l’aurore jusqu’à la folie déchirez Tout ce...
7 octobre 2014

PARIS

PARIS
Quand je marche et pleure dans la rue Gît-le-Coeur je regarde Les hirondelles en fleur celles qui s'arrêtent quand Le ciel prend son temps avec les roses J'arrive matin d'or Du boulevard Saint-Michel ou soir sang de la rue Saint-André Des-Arts Je marche...
4 octobre 2014

L'EFFARANT INTERIEUR DES OMBRES - UNE HACHE POUR LA MER GELEE II...Extrait

L'EFFARANT INTERIEUR DES OMBRES - UNE HACHE POUR LA MER GELEE II...Extrait
Quand je marche derrière elle c'est comme si je suivais La Grande Ourse au moment où elle plonge dans la mer Ce long basculement des hanches cette souplesse amble Comme une lente caresse qui fait fleurir le frisson c'est Une marée qui hante les branches...
16 novembre 2013

LES SEPT PRENOMS DU VENT...Extrait

LES SEPT PRENOMS DU VENT...Extrait
Tout est perdu de ce voyage d’oubli et voici les couleurs De prusse en prune un long couloir de lune Elles sont femmes comme les vagues qui s’enroulent Elles donnent du son au lent dessin du monde elles éclatent D’ambre en pourpre un doigt bagué de soufre...
4 novembre 2013

OU QUELQUE CHOSE A FREMI

OU QUELQUE CHOSE A FREMI
A l’heure où la rage nous quitte on compte sur les fleurs Sauvages sur la braise et le miel pour l’absente annoncée On relit chevilles et poignets sur les vélins de la mémoire Pour se livrer aux délices des images on est dos au soleil Avec du poivre dans...
4 novembre 2013

CET OBSCUR COMME UNE ETREINTE...Extrait

CET OBSCUR COMME UNE ETREINTE...Extrait
Quelque chose qui semble toujours nous attendre quelque Part et reste toujours caché ce cri étrange solitaire d’avant Le monde comme d’un grand oiseau dans le gris du matin Ce quelque part cet incertain qui est une solitude éternelle Un manteau qui flotte...
6 septembre 2013

NUDITES...Extrait

NUDITES...Extrait
Tout s'y lit l'or bleu du désir l'eau qui dort sous Le sable des caresses attendues le frisson du réveil Comme une vague ramène le matin sur la peau On voudrait s'y étendre y mourir à son tour Et la fine rainure qu'on suit avec le pouce De la nuque aux...
4 septembre 2013

CE QUI RESTE APRES L'OUBLI

CE QUI RESTE APRES L'OUBLI
Rien moins que rien c’est ce qui reste après l’oubli L’écume de la vie et la couleur des roses pourquoi Tout a passé si vite sur mes lèvres sur ton sommeil L’oiseau qui paraphe le ciel cassé ne nous apprend Plus rien et nos pas égarés dans la lumière...
EMMILA GITANA
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