PARNIA ABASSI ... HOMMAGE

Un des missiles lâchés sur l'Iran par Israël dans la nuit du 12 au 13 juin a frappé un immeuble résidentiel dans l’ouest de Téhéran, le complexe Orchidée de la rue Sattar Khan. La cible était le professeur Abdulhamid Minoushehr, un scientifique nucléaire enseignant à l’Université Beheshti. Le missile a détruit les troisième, quatrième et cinquième étages de l’immeuble. Parmi les victimes “collatérales”, l’entière famille Abbasi : Parnia, 23 ans, son frère Parham, 16 ans et leurs parents Parviz, retraité de l’enseignement, et Massoumeh, employée de banque retraitée. Parnia enseignait l’anglais, travaillait à la banque Melli et était poétesse.

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Pour Parnia Abassi
Parnia Abassi tombée en Iran dans ces bombardements israéliens odieux.

Dans le silence de la nuit, une lumière s'est éteinte,
Une voix iranienne, dans l'ombre, s'est perdue.
Parnia Abassi, ta plume silencieuse
Jeune poète, âme de rêve.

Versets de lumière, de désir et de paix,
Dans chaque couplet, ton essence fugace.
Silencieuse Star, ton chant est resté,
Un écho éternel que le vent a emporté.

Professeur de lettres, d'âmes tu as semé,
Dans chaque mot, tu t'es livré.
Un jardin de rêves que la guerre a flétri,
Mais l'héritage de ton art, personne n'a effacé.

Dans chaque aurore que le ciel illumine,
Ton esprit poétique, à chaque rime.
Même si ton départ nous laisse un vide,
Ta poésie fleurit, comme un fleuve d'été.

Repose en paix âme rêveuse
Ta voix restera vivante, dans chaque lectrice.
Parnia Abassi, ton nom se souvient
Au cœur du monde, gravé à jamais.

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RUDOLF SIFONTES LARA
17 juin 2025

MATURIN MONAGAS

 Venezuela
Collectif feuille de route

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"Un noeud tordu de douleur
Sous ma clavicule - C'est comme ça que je respire
Et les nœuds pâles de ta tristesse
Ils se brisent dans ma gorge.
Tu trouves ton calme pendant que mon épaule
Un peu plus chaque jour, ça penche
vers le départ.
Écrire me donne la paix. Même si c'est seul
un peu tous les soirs."

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PARNIA ABASSI

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Parnia Abassi, 23 ans,

Assassinée par l'entité sioniste dans la nuit du 12 au 13 juin 2025...à Téhéran

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J’ai pleuré pour nous deux —
pour toi,
et pour moi.

Tu souffles mes larmes,
étoiles effacées,
dans le vent de ton ciel.

Dans ton monde,
la lumière se fait délivrance.
Dans le mien,
ce n’est que le théâtre des ombres.

Quelque part,
toi et moi
nous achevons notre histoire.

Le plus beau poème du monde
s’éteint dans le silence.

Quelque part,
tu prends naissance.

Tu cries
le murmure de la vie.

Et moi,
en mille lieux,
je me défais.

Je me consume —
deviens une étoile éteinte,
fumée perdue
dans ton ciel.

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PARNIA ABASSI

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Parnia  Abassi