14 janvier 2008
A LA MUSIQUE
Musique: haleine des statues.
Sans doute: sérénité des images
Tu parles là où les paroles finissent.
Toi temps,
planté à la verticale des cœurs qui s’effacent
Pour qui ce sentiment ? O toi sentiment changé en quoi ?
- : en paysage que l’on peut entendre.
Toi l’étrangère:
Musique.
Toi poussée en notre espace du cœur.
Toi le plus intime de nous, en nous dépassant tu jaillis au dehors-
adieu sacré :
là l’intérieur nous assiège
comme lointain le plus balisé,
comme l’autre versant de l’air ,
pur
immense
inhabitable désormais
.
RAINER MARIA RILKE
.
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