23 avril 2008
LA ROUTE COMMUNE
Brûler ton nom m'importe peu
Je me moque de tes cathédrales de silence
et des vents glacés que tu offres
à ma soif de fleurs sauvages
Que la couleur de ta peau cesse
d'être un arrêt de mort pour la vie
confère de l'espace à ma rage d'amour
L'oubli est près de se refermer
sur tes simagrées imbibées de sang
Je te convie à rire avec moi
de toutes les frontières qui s'effondrent
sous l'alphabet de l'homme
.
YVES ANTOINE
.
CARLOS PRADAL
Commentaires