LA PLANETE ASPHYXIEE

A propos du Volcan Islandais entré en irruption, de ces conséquences au niveau du trafic aérien, on prend connaissance, on prend aussi peur de ces chiffres alarmants du nombre de vols moyens et journaliers qui s'opèrent dans le seul ciel de l'Europe:

On évoque jusqu'à 30 000 vols par jour pour la seule Europe !!!  imaginons un moment le Trafic Mondial ... La haute atmosphère reçoit copieux et à mon sens, je préférerais qu'un volcan entre en irruption, eux qui ont fait l'atmosphère de la planète bleu et ses mirages de beautés et de splendeurs.

Si on se doutait de l’importance du trafic aérien mondial vu les chiffres communiqués par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, sa représentation graphique peut nous laisser sans voix.

Selon l’OACI ce sont plus de 2,3 milliards de passagers qui ont été transportés en 2007. Chaque jour ce sont plus de 18.000 avions en moyenne qui effectuent 80.000 vols pour desservir quelques 14.000 aéroports sur toute la planète.

A quoi ressemble ce trafic aérien vu de l’espace pendant 24 heures ? découvrez une vidéo assez impressionnante des milliers de vols à travers la planète. Est-ce bien raisonnable ? Rajoutez-y celui des échanges routiers nationaux et internationaux, la dépense énergétiques face aux rudesses de l'hiver, à des fins de production! Dites-nous, Messieurs les Chefs d'États, que respirons-nous aujourd'hui?

Puisse les volcans purifier l'atmosphère

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Quand longtemps a grondé la bouche du Vésuve,

Quand sa lave écumant comme un vin dans la cuve,

Apparaît toute rouge au bord,

Naples s’émeut : pleurante, effarée et lascive,

Elle accourt, elle étreint la terre convulsive ;

Elle demande grâce au volcan courroucé.

Point de grâce ! Un long jet de cendre et de fumée

Grandit incessamment sur la cime enflammée

Comme un cou de vautour hors de l’aire dressé.

Soudain un éclair luit ! Hors du cratère immense

La sombre éruption bondit comme en démence :

Adieu, le fronton grec et le temple toscan !

La flamme des vaisseaux empourpre la voilure.

La lave se répand comme une chevelure

Sur les épaules du volcan.

Elle vient, elle vient, cette lave profonde

Qui féconde les champs et fait des ports dans l’onde.

Plage, mers, archipels, tout trésaille à la fois.

Les flots roulent vermeils, fumants, inexorables,

Et Naples et ses palais tremblent plus misérables,

Qu’au souffle de l’orage une feuille de bois !

Chaos prodigieux ! la cendre emplit les rues.

La terre revomit des maisons disparues,

Chaque toit éperdu se heurte au toit voisin,

La mer bout dans le golfe et la plaine s’embrase,

Et les clochers géants, chancelant sur leur base,

Sonnent d’eux-mêmes le tocsin !

Mais c’est Dieu qui le veut ! Tout en brûlant des villes,

En comblant les vallons, en effaçant les îles,

En charriant les tours sur son flot en courroux,

Tout en bouleversant les ondes et la terre,

Toujours Vésuve épargne, en son propre cratère,

L’humble ermitage, ou prie un vieux prêtre à genoux.

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VICTOR HUGO

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* un point jaune= un avion

trafic sur 24 heures ..!!!!