12 mai 2010
LES MAINS LIMPIDES
Je n’aurai pas vécu dans la bénédiction de l’outil.
Je n’aurai vu que les reflets de la lumière et le reflux du temps de la proximité.
Je n’ai pas consenti à ma fertilité, mon lieu fut dans l’imaginaire
Avec les privilèges du parleur et les propriétés du texte.
Que de murs pour ne pas voir ce qui résiste, que de gants pour me préserver du vivant.
Mères des mains lucides, terre formée de la matière même du soleil
Délie nos mains d’images
Avec tes mains de terre.
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HENRY BAUCHAU
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