1 juillet 2010
PATMOS...Extrait
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épeler lentement sur la table rugueuse
ces images dont sombre le dessin
ceci n'est pas, cela est.
Et tout ce que ta parole avait pouvoir
de lier se délite, se fragmente, se sépare.
Peu de chose, débris.
Règne tout autour la sereine démesure.
Tu réchauffes encore dans la voix émue
toutes choses s'abreuvant à soif et à sel —
le sifflement sur les crêtes de lumière
toujours même quand s'éteint le jour
la migration des sources,
relie part nomade de l'âme levée dans la pierre
dans les fosses et les failles impensées.
Et c'est une eau tranquille lavant le corps
vin qui éveille l'inconnu d'un visage — cela est.
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LORAND GASPAR
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