14 septembre 2010
EPISTOLAIRE
« Certes, ce que n’a pas la mer, je l’ai : le tourment ininterrompu des
intentions passées et du travail futur, de mes différentes aspirations
insatisfaites ; la conscience de ma nullité en ce monde qui vit autant
par l’action que par la pensée et l’art ; la conscience de ma vie qui se
consume dans on ne sait quelle attente. Dans l’illusion d’une formation
progressive qui n’existe pas, d’une accumulation qui ne se produit pas
sinon comme celle du sable que les flots charrient et dispersent de
nouveau. »
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CARLO MICHELSTAEDTER
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