21 septembre 2010
POEMES DE LA FUITE
Je pense au temps. Sans monture ni selle.
Sans rênes ni cavalier.
Je pense au temps. Sans arbre ni chemin.
Ni montagnes ni écurie.
Je pense au temps. Sans fatigue. Sans pause.
Sans hâte et sans retour. Sans destin.
Je pense au temps. Yeux grand ouverts.
Pour le voir un jour passer.
Poussière dans le lointain.
*
Ce n’était pas la nuit. Ce n’était pas le jour.
C’était un homme d’attachement.
Homme d’une seule fois. D’une seule vie.
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PEDRO HERAS
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