D'AVOIR AIME
D’avoir aimé qui mal aimait
Il me reste une déchirure
Une douleur une douleur
Et je n’attends que le repos
Le temps le temps fait mal son œuvre
Qui n’oublie pas qui n’oublie rien
Qui fatigue les corps repus
Du désastre et des souvenirs
Et rien et rien jamais n’efface
Cela qui sourd au creux de soi
Comme un écho comme un écho
De ce temps-là qui toujours bat
L’amour l'amour est sans espoir
De celle-ci venue trop tard
Venue ici comme une aurore
Sais-tu il est toujours trop soir
La fin même ne pourra pas
Qui n’enterre que les ombres
Guérir vraiment cette non-vie
Sous son charnier de vile mort
Car rien non rien n’effacera
Cette douleur cette douleur
De qui aimait qui mal aimait
De qui n’attend plus le repos
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GUY ALLIX
Sur
http://guyallix.art.officelive.com
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Oeuvre Norbert Pagé