11 mai 2011
L'AUTRE COTE BRÛLE DU TRES PUR...Extrait
Passant au loin entre la vigne et les loups
Qui es-tu, toi, petit devant la porte
Sous la substance de ce vent devenu dur
D’avoir brisé contre le ciel une colombe
D’avoir ailé, enfant hanté de nuit,
À ras de feu et jusque dans le feu
Celui qui subtilisa notre réponse ?
Oui, qui es-tu, devant ta mort ? Elle parle
Bien autre langue que la tienne, homme nu
Debout inexplicablement parmi les plantes
Écoutant pleurer un enfant en d’autres rues
Ruisseaux venus de loin à ta mémoire
Grandissant fleuve dans ta chambre entre ses rives
Bientôt là-bas, à ce tournant, disparu...
L’enfant resté, ses mains sur ta figure,
Pleure avec toi devant la table de ta vie
Devenue bougeante forêt et langue tue
.
.
.
SALAH STETIE
.
.
.
Commentaires