15 juin 2011
CE N'EST QUE VIVRE...Extrait
Le cri, parfois, s’achève en mélodie
Instants purs,
où la souffrance se fait musique
et ligne de partage
où la blessure s’épanouit
en corolle aérienne
et geysers de lumière
….
Transparent
désarmé,
ce matin d’extrême tension,
et toute la beauté du monde,
désormais inutile
La mer est cruauté, avec ses coquillages,
ses splendeurs oubliées
On ne s’habitue pas
Il faut partir pour ce voyage
au-delà du soleil
au-delà des larmes et des rires
Le ciel est pureté,
dénuement
On n’en reviendra pas
.
COLETTE GIBELIN
.
Oeuvre Bernard Louedin
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