VOYAGEUR
La chênaie ondoie dans l’azur
Et n'en retient que le souffle
Chemin secret et fleuri
Où la brise se complaît
En ces desseins de miel
Un rouge-gorge parade
le chardonneret élégant s’apprête
On devine l’ombre furtive de la buse
Une belette risque la subéraie
Dans la rosée vernale du matin
Le feu d'artifices s'éloigne
Songe voyageur aime
Entre les bras de l'arbre
Et les rais tamisés d'un soleil
Que les feuilles infusent
La frondaison majestueuse
A l’envol donne l'écho
Dessine le noble ramier
Et d'un plain ramage sourd
Un soupçon d'harmonie
L’oiseau altier dispose
Loue le Chœur d’horizons
A ciels ouverts une prunelle
Étanche au-delà des saisons
Sa soif de migration
Pélerin voué aux lointains
Je te contemple tu brasses
A la volée mille Milles
Graves l’énigme souveraine
D’un océan de fidélité
Que l’ange est pur
En son aura de ciels
Pourquoi abattre en vol
Les mots d'amour
Le messager du bon dieu
Parle-moi, Voyageur ! dis-moi Pourquoi ?
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CCG
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