13 avril 2012
LIBERTE...
Vous avez voulu que notre chair devienne chaîne,
Et que le chant de l'homme libre s'étouffe dans sa gorge,
Et que le front de l'homme libre s'incline jusqu'à la boue.
Mais nous voici montagnes hautes et nobles.
Nous voici par millions, fils de la nation,
Pareils au soleil de midi.
Nos fronts demeurent l'autel du vent tournant.
L'écho de notre voix porte loin la terreur.
Notre main défie les démentes tempêtes.
Elle range les soldats en ordre de victoire.
Nous serons le feu dans les yeux des ténèbres,
Le mal pour jamais déraciné.
Et vous, au travers du temps régisseur
Des hommes par les hommes,
Vous et vos alliés, dans la conscience des peuples,
Vous êtes la nuit. Nuit. Son avènement soit maudit.
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ABDEL BASSET AL-SOUFI,
traduction Tabaray et Norin
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