LE CANTIQUE QUI EST A GABRIEL/LE...Extrait
Où que tu sois, un temple s’établit comme livre,
cernant vivant tout le nom.
Les astres se gouvernent.
Sur la scène déserte sans me voir tu me prendras
Et t’épousant toi-même, moi-même m’épousant,
ne nous sachant le même, ayant
À vivre en secret toutes les passes des ondes,
je serai cet or qui s’écoule.
Vois ses cordes,
vivantes lumineuses des blancs retours des idylles lactées
Oui, tu les pourras tendre pour la scansion des temps,
je tournerai de par La Lyre
Sans jamais nous rejoindre,
l’enchaînement sacré que meut Amour, là reposant.
Je suis femme par toi,
le châle des années, est-ce celui que conquiert l’écrit ?
Et la roue qui couronne le chant l’avait sauvé,
le feu de roue d’homme et de femme.
Suis-je pâle en son nom que tes mains ont voilé,
sauvé dans ton corps pourrais-je vivre ?
Mais avec nous l’esprit te garderait.
Nous nous sommes donnés.
J’ai tes yeux vivants
Et tu es béni dans le sel qui les échange.
Je prierai.
Je dirai, Ô ferme
Les yeux avec moi dans le grand pays froid,
et conte-moi la clef de L’Androgyne
Et La Porte des Fées.
...
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CHRISTIAN GABRIEL/LE GUEZ RICORD
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