16 juillet 2012
LITANIE
Il faudrait démêler
L’inextricable
L’écheveau noué
D’une mémoire effacée
Il faudrait prononcer
L’ineffable
La blessure ouverte
Des désirs inavoués
Il faudrait oser épeler
L’imprononçable
Le nom de l’absence
Révélée dans sa nudité
Il faudrait déchiffrer
L’intraduisible
La langue ancienne
Des âmes exténuées
Il faudrait chanter
L’inaudible
La mélancolique litanie
Des anges exilés
Alors ! Seulement pourrait s’écrire
L’illisible
Ce poème inscrit sur cette page d’épiderme
Par le sang et les larmes, au scalpel tatoué
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FRANCIS PANIGADA
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