23 juillet 2012
LE BALISEUR DES SONGES...Extrait
(...)
à celle qui m'a nourri de miel de son sourire
à celle qui habite mes veines
et mes paupières inconsolées
à celle qui m'a offert le cheval du vent
le secret des épices le vol migratoire
la tomate la sardine et le grillon
à celle qui veille les secrets des pierres
et les couleurs des rêves de l'éphémère
à celle qui tisse dans sa paume
l'étrange fleur d'oranger de mon âme
à celle qui a dessiné l'origine du monde
le jardin du paradis Eve Adam et le serpent
à celle qui protège le feu de l'absolu et des utopies
ma mère mon maqâm mon andalousie
mémoire de vie ivre de vie
à celle qui a accouché de douze astres énigmatiques
à celle qui a la bouche de Shéhérazade
les larmes d'Al Khansa
et les voyages de Sindbad
à celle qui nous guide vers nous-mêmes à la mer au désert
à celle qui a la genèse du regard
et les signes errants de la mémoire
à celle qui est la première naissance à soi
à l'histoire et aux autres
à celle qui a les clefs du réel de l'imaginaire
et l'essence du langage
à celle qui est le miroir du jour et de la nuit
que savons-nous vraiment d'elle
celle qui est notre mère
continent de la plus belle tendresse
matrice de l'éternité d'amour
impossible deuil de l'absence
à celle qui habite mes veines
et mes paupières inconsolées
à celle qui m'a offert le cheval du vent
le secret des épices le vol migratoire
la tomate la sardine et le grillon
à celle qui veille les secrets des pierres
et les couleurs des rêves de l'éphémère
à celle qui tisse dans sa paume
l'étrange fleur d'oranger de mon âme
à celle qui a dessiné l'origine du monde
le jardin du paradis Eve Adam et le serpent
à celle qui protège le feu de l'absolu et des utopies
ma mère mon maqâm mon andalousie
mémoire de vie ivre de vie
à celle qui a accouché de douze astres énigmatiques
à celle qui a la bouche de Shéhérazade
les larmes d'Al Khansa
et les voyages de Sindbad
à celle qui nous guide vers nous-mêmes à la mer au désert
à celle qui a la genèse du regard
et les signes errants de la mémoire
à celle qui est la première naissance à soi
à l'histoire et aux autres
à celle qui a les clefs du réel de l'imaginaire
et l'essence du langage
à celle qui est le miroir du jour et de la nuit
que savons-nous vraiment d'elle
celle qui est notre mère
continent de la plus belle tendresse
matrice de l'éternité d'amour
impossible deuil de l'absence
.
.
.
AHMED BEN DHIAB
.
.
.
Oeuvre Ahmed Ben Dhiab
Posté par emmila à 22:57 - Commentaires […] - Permalien [#]
Partager cet article
Vous aimez ?
0 vote
Vous aimerez aussi :
Commentaires