19 septembre 2012
AGNES SCHNELL
Tant de choses alanguies
tant de vagues à rebours
de somnolences à contretemps.
Déjà le froid cerne
l’ombre allongée l’odeur humide
les voix de l’automne si proche.
Les rêves moutonnement
les pensées se froissent
on recherche l’étonnement
l’osmose avec le dedans
un peu négligée durant l’estive.
On a émigré
on est en marge au bord du vide
en contradiction avec tout
avec soi.
On a changé de silence
on se promène dans la mort
non celle des êtres
mais celle qui ocre et rouille l’invisible.
Fenêtres closes sur l’aube fragile
un cri perce pourtant…
Une femme un chien
une âme peut-être
ou l’automne qui revient ?
l’osmose avec le dedans
un peu négligée durant l’estive.
On a émigré
on est en marge au bord du vide
en contradiction avec tout
avec soi.
On a changé de silence
on se promène dans la mort
non celle des êtres
mais celle qui ocre et rouille l’invisible.
Fenêtres closes sur l’aube fragile
un cri perce pourtant…
Une femme un chien
une âme peut-être
ou l’automne qui revient ?
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AGNES SCHNELL
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