24 septembre 2012
YEHUDA AMICHAI
Si on photographie la mer ou le désert à perte de vue
on doit mettre quelque chose de grand tout près :
la branche d'un arbre, une chaise, un coin de maison,
un rocher,
pour sentir l'infini et oublier la mer
et le désert. Quand je t'aime, j'aime ta main
ton visage, tes cheveux, ta voix toute proche
et j'oublie l'éternité de la distance et les fins illimitées.
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YEHUDA AMICHAI
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Photographie Cok Friess
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