21 octobre 2012
GASTON BACHELARD
La flamme est un monde pour l'homme seul.
Alors, si le rêveur de flamme parle à la flamme, il parle à soi-même, le voici poète. En agrandissant le monde, le destin du monde, en méditant sur le destin de la flamme, le rêveur agrandit le langage puisqu'il exprime une beauté du monde.
Par une telle expression pancalisante, le psychisme lui-même s'agrandit, s'élève. La méditation de la flamme a donné au psychisme du rêveur une nourriture de verticalité, un aliment verticalisant. Une nourriture aérienne, allant à l'opposé de toutes les « nourritures terrestres », pas de principe plus actif pour donner un sens vital aux déterminations poétiques.
Nous reviendrons sur ces déterminations en un chapitre spécial pour illustrer le conseil de toute flamme : brûler haut, toujours plus haut pour être sûr de donner de la lumière.
Par une telle expression pancalisante, le psychisme lui-même s'agrandit, s'élève. La méditation de la flamme a donné au psychisme du rêveur une nourriture de verticalité, un aliment verticalisant. Une nourriture aérienne, allant à l'opposé de toutes les « nourritures terrestres », pas de principe plus actif pour donner un sens vital aux déterminations poétiques.
Nous reviendrons sur ces déterminations en un chapitre spécial pour illustrer le conseil de toute flamme : brûler haut, toujours plus haut pour être sûr de donner de la lumière.
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GASTON BACHELARD
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