SUR LES PAS DE GALA JE LA SUIS
Comme pour me surprendre
Elle n’aimait sourire
Qu’entre un rêve et un autre
Rappelant à chaque pas
L'énigme Gala
Dans les déserts de Salvatore
Je passais mon temps
A ramasser les mille fleurs
Qui tombaient de son corps
A lécher ses parfumées odeurs
Qui calmaient mes ardeurs
Recréant les élans du partir
Et le désir jamais loin
De l’empreinte de ses pas juvéniles
Combien de fois nous sommes séparés
Combien de fois nous nous sommes retrouvés
De tableau en panorama
D’une couleur à une ombre
D’une route à un chemin de fortune
Nous avons repris
Après chaque égarement
Notre marche désirée
Vers son soleil
Vers ma lune
Et jusqu’à ce jour elle revient parfois
De son lointain repos m’embrasser
Me dire qu’elle n’oubliera jamais
Qu’en dehors des toiles de Dali
De tous les différents rêves vécus
C’est le mien de chimérique rêve
Qu’elle a su mieux garder
Et elle sourit avant de me re-quitter
Et je souris
Content de l’aider à toujours exister
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KADER RABIA
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Oeuvre Salvador Dali