12 novembre 2012
POEMES CHOISIS 1916-1980 EUGENIO MONTALE
avec des paroles simples et des visages sans masque.
Je songe aux temps passés :
la tombée du jour, la lumière qui renaît
m'étreignaient si fort
que je ne savais avec qui partager
ma dure richesse, et pourtant je sentais
autour de moi le flux d'une puissance
bienveillante, la surprise soudaine,
entre quelque autre et moi, d'un franc compagnonnage
Ta voix est cette âme qui plane.
Sur des fils, sur des ailes, au vent, au hasard, à
la faveur de la muse ou de quelque instrument,
elle revient joyeuse ou triste. Je parle d'autre chose
à d'autres qui t'ignorent et son dessin
est là qui insiste do ré la sol sol...
Je songe aux temps passés :
la tombée du jour, la lumière qui renaît
m'étreignaient si fort
que je ne savais avec qui partager
ma dure richesse, et pourtant je sentais
autour de moi le flux d'une puissance
bienveillante, la surprise soudaine,
entre quelque autre et moi, d'un franc compagnonnage
Ta voix est cette âme qui plane.
Sur des fils, sur des ailes, au vent, au hasard, à
la faveur de la muse ou de quelque instrument,
elle revient joyeuse ou triste. Je parle d'autre chose
à d'autres qui t'ignorent et son dessin
est là qui insiste do ré la sol sol...
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EUGENIO MONTALE
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