6 décembre 2012
RESSAC INFINI
Par moutonnements, tout revient
en clameurs,
tout nous dévaste.
Enfance alourdie
de brumes et de crachin.
Temps arrêté
un matin de doute…
Des portes ouvertes
au désert des âmes
des voix nues qui s’enracinent
des mots à la sève sèche
et d’autres plus mortels
que couteaux.
Enfance mille-feuilles
aux pollens dorés
aux rêves extrêmes.
On suivait du doigt
nos sauvageries
on labourait l’air et l’eau
pour semer l’infini.
Nos chants rythmaient
au fond de la gorge
le tourbillon des guêpes vibrantes.
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AGNES SCHNELL
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