28 mars 2013
NATHAN KATZ
On pourrait comprendre l’éternité.
Nous jetons la graine dans les champs ;
Mais qu’elle pousse,
Cela dépasse nos forces.
C’est cela qui pour nous est si incompréhensible :
La puissante vie,
Dans laquelle tout pénètre,
Tout meurt,
Dans laquelle un jour pour de bon nous retournons,
Quand l’air passe sur nos tombes
À travers les vertes haies vives. –
Et pourtant : c’est comme si parfois on pouvait comprendre l’éternité,
La saisir avec son cœur :
Quand dehors dans les jardins on entend le bruissement secret.
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NATHAN KATZ
Traduction Eugène Guillevic
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