Tout s'y lit l'or bleu du désir l'eau qui dort sous Le sable des caresses attendues le frisson du réveil Comme une vague ramène le matin sur la peau On voudrait s'y étendre y mourir à son tour Et la fine rainure qu'on suit avec le pouce De la nuque aux reins comme un poème vertébré Partage l'est du sommeil et l'ouest des plaisirs Quand il est l'heure de lire le menu de la nuit avec les doigts »