19 septembre 2015
BELLES SAISONS OBSCURES
Nous n'oublions rien des moissons lourdes
Des plaines brûlées du long désir
Noué aux vignes des sarments rouges
De la chair des pollens de lumière
Autour des épaules des visages
Tendus vers une crête invisible
Nous sommes la mémoire du vent
Qui s'épuise au chevet de l'hiver
Quand vous ne songez plus qu'au silence
Où disparaissent même les noms
Des plus aimés de leurs plus beaux songes
Même cette paume sur la nuque
A la croisée des routes les peurs
Et leurs aveux débordant les ombres.
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GERARD BOCHOLIER
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Oeuvre Fatima el Hajj
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