17 avril 2016
ESPASMES
Le vent, au loin, fleurit
Dans le pollen des rumeurs.
Les darboukas habillent nos vertiges
De pagnes et de papillons.
La muse, dans les bras d’Eole,
Edifie un pont de guitares,
Entre nos systoles et diastoles.
Un paon floral,
Possédé par la coquetterie du lierre,
S’élance dans les vapeurs montantes
D’une musique
Où se multiplient les étoiles,
Dans le sel luisant,
D’une eau complice.
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© MOKHTAR EL AMRAOUI
"Arpèges sur les ailes de mes ans"
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Oeuvre Peter Mitchev
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